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Contre les prisons - manif dimanche 15/06
- lo_ol
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- molok
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~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~
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- Baron-noir
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On se plaint qu'ya pas de boulot (sauf le gouvernement qui trafficote les chiffres a sa sauce..le chomage baisse merci a lui ...mes boules avec oué..), ce serait peut etre plus malin de faire construire de nouvelles prisons dignes de ce nom, ca pemettrait a tout ceux qui bossent dans le batiment sans emplois fixe voir au chomage de trouver un boulot (le temps de construire des prisons d'envergure yen a pour quelques années), et d'embaucher des surveillants de prison emplois encore une fois.
Non c'est plus interessant de se refaire les bourlets sur les fotos, de s'augmenter de 140 pourcents,et de fermer tous les magasins de province, vivement dans 4 ans en esperant que le gnome se fasse ejecter avant..
Ca me fait une sorte de..'''fusseoir'''
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- Born Sleepy
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"Les prisons"
Et y paraît que ça existe encore
Que l'on construit des prisons
Qu'on a toujours dans la tête
D'être bien dans sa p'tite chaussette
Qu'madame aime pas qu'on joue de la trompette
Alors on construit des prisons
Et y faut bien punir les assassins
Comme ça au moins on a pas tout perdu
Et après on r'jouera au fotball
On laissera crever les assassins
Et on mangera la part du défunt
Et on f'ra prospérer les prisons
Mon p'tit gars un jour s'ra promoteur
C'est pas comme cette bande de p'tits voleurs
On en f'ra une pour les musiciens
Une en lingot pour le roi des prolos
On en f'ra une pour les parisiens
Et mon p'tit gars d'viendra politicien
On en f'ra aussi pour les enfants
Les poivrots, vingt ans dans le métro
Une pour mon chien, une pour les écrivains
Faut enfermer tous ces assassins
On en f'ra aussi pour les putains
Un cachot pour les intellos
On en f'ra une pour les Africains
Une centrale pour les pays australes
Des p'tits trains pour tous ces assassins
Mon p'tit gars fait pas ça par plaisir
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- grayve
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Les images de l'incendie au centre de rétention de Vincennes
Par Rue89 | 22/06/2008 | 20H55
Notre reporter Zineb Dryef a filmé l'incendie qui a entièrement détruit le centre et les violences qui s'en sont suivi.
L'incendie du centre de rétention de Vincennes (Zineb Dryef/Rue89)
Après la mort d'un sans-papiers samedi soir au centre de rétention administrative de Vincennes, un incendie probablement d'origine criminelle a ravagé ce dimanche le plus grand CRA de France, où sont détenus 280 étrangers en attente d'expulsion. Des affrontements ont également opposé soutiens des sans-papiers et forces de l'ordre devant le centre.
Grosse tension dès l'arrivée des manifestants
Après l'annonce du décès, des militants de différents collectifs de soutien aux sans-papiers s'étaient donné rendez-vous ce dimanche devant le CRA de Vincennes. A 15h00, les manifestants affluent. Venus en voiture ou en RER, ils cherchent un accès au CRA. La veille, une quinzaine de militants s'étaient fait refouler. La police a installé des barrières aux alentours du centre mais les laisse passer. A une cinquantaine de mètres du bâtiment, on entend des cris. Devant, des proches de sans-papiers retenus attendent. Ils confirment que les bruits venaient de l'intérieur.
Une jeune femme a pu y entrer. Elle a rendu visite à son fiancé en tout début d'après-midi mais n'a rien noté de particulier. Il ne lui a pas trop parlé du mort qu'il ne connaissait pas très bien. Certains sont inquiets: "On nous a dit que l'attente pouvait durer quatre heures, on ne sait pas ce qui se passe." La situation est plus que tendue. Les policiers courent, la grille s'ouvre régulièrement pour laisser entrer des voitures et la foule reste silencieuse. Plus loin, une cinquantaine de militants scandent des "assassins! assassins!" à destination des policiers.
Soudain, une grosse fumée noire sort de la fenêtre de l'un des bâtiments où sont enfermés les sans-papiers. Les policiers tentent d'abord de l'éteindre à l'extincteur. En vain. Très rapidement, les flammes dégradent la fenêtre et le feu prend sur le toit. La situation se fait rapidement confuse: le feu prend dans les deux centres et dans l'unité appartenant à la police cynophile. Un policier dit s'inquiéter pour ses bêtes. En moins de deux heures, la quasi totalité du CRA est détruite. (Voir la vidéo)
Un peu plus tard, la Préfecture de Police de Paris déclare que l'incendie est volontaire, mais qu'il n'a fait aucun blessé grave. Une vingtaine de blessés légers, intoxiqués par les inhalations, auraient été évacués, la plupart vers l'Hôtel-Dieu. Toujours selon la Préfecture, une cinquantaine de retenus auraient réussi à s'enfuir. La Cimade, elle, n'en dénombrait qu'une trentaine. Les autres, soit environ 150 personnes, ont été rassemblés dans la cour d'un des bâtiments:
"Ils nous ont d’abord transféré dans un gymnase, mais celui-ci a très vite été envahi par la fumée, expliquait dans l'après-midi un ressortissant africain au site de Libération. Désormais nous attendons dans la cour toujours dans la fumée et les odeurs de gaz lacrymogène."
Des affrontements ont également opposé des manifestants aux policiers. A plusieurs reprises, alors qu'ils tentaient d'obtenir des informations sur la situation des personnes à l'intérieur du centre, les manifestants ont été pris d'assaut par la police. Les gaz lacrymogènes ont été largement utilisés pour repousser la foule. Aux provocations des uns répondait la matraque des autres. (Voir la vidéo)
Un décès à l'origine de nouvelles tensions
La veille au soir, un Tunisien de 41 ans sous le coup d'une interdiction définitive du territoire français avait trouvé la mort à l'intérieur du centre. Une crise cardiaque selon l'autopsie qui a été réalisée ce dimanche et dont les résultats ont éte communiqués par la Préfecture:
"Tant les premières constatations médicales que l'autopsie, réalisée dans le cadre de l'enquête en cours menée par la police judiciaire, écartent la présence de traces anormales. [...] L'homme se trouvait seul dans sa chambre au moment du décès."
A en croire Julie Chansel, de la Cimade, seule association autorisée à pénétrer en rétention et dont des représentants étaient à l'intérieur samedi soir, "un certain calme" régnait jusqu'à l'annonce du décès. Les retenus étaient toujours autorisés à déambuler dans la cour de promenade. Toutefois, souligne la porte-parole de l'ONG, la tension n'a fait qu'enfler après le décès, qui serait bien à l'origine de troubles qui ne surprennent pas la militante:
"Depuis six mois, on alerte Préfecture de police et ministère de l'Immigration... en vain. Leur surdité les rend responsable de ce qu'il s'est passé. Cette façon de faire la sourde oreille est alarmante, alors qu'un incendie avait déjà eu lieu au même endroit, début 2007."
La situation s'est considérablement dégradée, du point de vue de la Cimade et des parlementaires, depuis l'intensification des cadences des expulsions. Le 3 janvier, Rue89 réalisait déjà un reportage devant le centre de rétention de Vincennes, où élus, étrangers et militants des droits de l'homme étaient venus dénoncer la hausse du nombre de détenus et leurs conditions de rétention. (Voir l'interview du sénateur PS David Assouline en vidéo)
Début février, un nouveau cap avait été franchi avec l'utilisation par la police de pistolets Taser lors d'affrontements avec les retenus.
Une cellule de crise à la Préfecture
Dimanche, plusieurs parlementaires, dont beaucoup d'élus PCF à la suite de Jean-Pierre Brard, sénateur de Seine-saint-Denis, et David Assouline, sénateur PS de Paris, sont les premiers à avoir pu pénétrer sur place une fois le feu éteint, comme le raconte sur le site des Verts le sénateur Jean Desessard:
Les élus auraient obtenu qu'on distribue de l'eau aux retenus rassemblés dans la cour, selon Richard Moyon, l'un des porte-paroles de RESF, que nous avons pu joindre alors qu'il se trouvait devant les grilles du CRA. Peu avant 20 heures, les parlementaires s'adressaient à la foule qui manifestait toujours à proximité du centre. Les parlementaires ont raconté au public mobilisé qu'ils avaient exigé de participer à la cellule de crise mise en place par le préfet de police et le directeur de cabinet de Brice Hortefeux. Rendez-vous était pris à 22 heures, dimanche soir.
Peu avant 22 heures, la Cimade annonçait à Rue89 que les femmes, qui sont toutes rassemblées d'ordinaire dans le CRA de l'Ile de la Cité, dans le centre de Paris, seraient déplacées au CRA de Plaisir afin d'héberger à la Cité une partie des retenus des centres incendiés. 102 retenus devaient par ailleurs gagner Nîmes dans la nuit. On ignorait toutefois où était le dossier de ces retenus et si leurs familles pourraient être prévenues.
Arnaud Aubron, Zineb Dryef et Chloé Leprince
► Modifié le 22/06/2008 à 21h20 après l'annonce du résultat de l'autopsie par la Préfecture.
► Mis à jour le 22/06/2008 à 21h47 après les dernières informations transmises par la Préfecture de police sur les blessés et les évasions, et par la Cimade sur le transfert des retenus vers d'autres centres.
Sources avec son et images:www.rue89.com/2008/06/22/les-images-de-l...tention-de-vincennes
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