Deux lycéens en GAV suite a des menaces

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Du conseil de discipline au tribunal. Deux lycéens de 16 et 17 ans ont été mis en examen aujourd’hui. C. et S. ont été présentés au juge pour enfants du tribunal de Nanterre pour «menaces de mort sur personne chargée de mission de service public et menace d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes».

Hier, une troisième élève, Gaëlle, 18 ans, avait été libérée après une journée de garde à vue. Elle sera convoquée devant le délégué du procureur pour outrage. Leur proviseure a porté plainte après un conseil de discipline qui a mal tourné.
Altercation

Le 19 décembre dernier, C., élève de seconde, est exclu définitivement du lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour absentéisme. Pour Gaëlle et S., présentes en tant que déléguées, C. paie «son rôle de leader» lors des mobilisations lycéennes contre la réforme du lycée qui a conduit au blocage de Joliot Curie pendant plusieurs semaines.

«Le 9 décembre, il y a eu une altercation entre la proviseure et C. à propos du blocage, raconte Gaëlle à Libération. C’est à ce moment qu’elle lui a dit qu’il allait être exclu définitivement pour absentéisme. Le jour même, la convocation pour le conseil de discipline était rédigée.»

Un lien de causalité démenti formellement par le chef du cabinet du recteur de l’Académie de Versailles, Jean-Xavier Moreau, joint par Libération : «La décision de faire passer cet élève devant le conseil de discipline avait été prise en amont. Il faut savoir que cet élève a été absent un tiers de son temps scolaire depuis le début de l’année.»
Climat «tendu»

Le 19 décembre, le conseil se prononce pour l’exclusion de C. «Il lui a été proposé de mettre en place en sa faveur des mesures éducatives, un suivi psychologique», raconte Gaëlle, qui parle de climat «tendu».

A cette annonce d’exclusion définitive du lycéen, les deux élèves se seraient emportés. Un «On va cramer le lycée!» aurait alors fusé, ainsi que des menaces de mort. «On a juste indiqué que nous resterions mobilisés pour qu’il soit réintégré», déclare Gaëlle. A aucun moment, la proviseure n’a laissé entendre qu’elle allait porter plainte. Le lundi suivant, ils reçoivent un coup de téléphone du commissariat qui leur indique la nature de la plainte.

Le rectorat, qui a recommandé à l’enseignante de déposer plainte, parle de procédure habituelle. «C'est ce que nous incitons les fonctionnaires à faire quand on les menace de mort. Il est inadmissible qu’il y ait des menaces à l’encontre du personnel», explique Jean-Xavier Moreau. Et quid de la garde à vue? «C’est une décision de justice.»

Une décision qui a surpris les lycéens: «On ne s’attendait pas à ce que ça prenne de telles proportions pour une si petite histoire. L’exclusion était disproportionnée, on a juste protesté parce qu’on trouvait cela injuste», explique Gaëlle, qui dit avoir reçu le soutien de plusieurs enseignants.
«Décision illogique!»

Pour Jacques Celet, délégué de la Ligue des droits de l’homme de Nanterre, «c’est chercher à résoudre des problèmes sociaux par le biais juridique. Ce n’est pas la bonne voie. Quand les jeunes vont rentrer, ils vont tout raconter. Ça ne va pas améliorer la situation actuelle», estime-t-il.

«On ne vire pas des salariés quand ils manifestent, alors pourquoi les lycéens ? C’est illogique!», réagit quant à elle Coralie Caron, du syndicat lycéen FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), qui condamne la garde à vue.

Sérieux, dans quel pays on vit LOL

Mouai , en même temps tu n'a pas à proférer des menaces de mort, et puis bon c'est la mode chez les fils de "bonne famille" de ce la jouer "rebelz"...

baboon écrit:

d'ailleurs mon père lui est même passé au tribunal aussi pour menaces de mort (bon en aussi il avait en flingue a la main lol)

C'était donc lui ?

Pour les heures de colle ne passez pas par le bureau du proviseur et allez directement en prison !

Bientot les TIG pour les élèves en dessous de la moyenne !

Oué enfin ça sent qd meme les reglements de compte cette histoire.

Je veux bien croire que la dirlo se venge des élèves après c'est vrai que faut pas dire n'importe quoi non plus, vaux mieux frapper

"quand on coupe les tetes, les branches ne poussent plus" dit le dicton !!! c est un grand classique de casser du leader, pression, harcelement, mise a pied, renvoie, ... il faut matter les rebelles et les grandes gueules.
les menaces ne servent a rien car le plus souvent, il n y a pas de suites actives. autant la fermer et passer a l action !!! un ennemi prevenu en vaut deux !!!