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Qu'ecoutez vous en ce moment meme ?
- alptraum
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arf, nostalgie lorsque tu nous tiens...
sinon là, c'est
robert hood - fabric 39
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- Phoebe
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La main sur le Katana
Même si la peur m'assaille
Je partirai comme un samouraï Shurik'n
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- darkside
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PAS DE PLACE POUR LES FAIBLES !!!!!!
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- alptraum
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la face a avec un set bien vener.
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- JeRe
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- Pharamoon
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Chaos En France Vol1 et 2
copaing
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- Born Sleepy
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Bravo les gars! bel esprit d'abnégation!JeRe écrit:
Chaos En France Vol1 et 2
copaing
moi j'peux plus!
...
Homéopathie pour le spleen colérique:
Great Jewish music - Serge Gainsbourg - Tzadik Records
www.fluctuat.net/musique/bacs_01/greatjew.htm
PS: avecBien avant les célébrations officielles du dixième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg, deux artistes, l'américain fondateur du label Tzadik John Zorn et l'australien Mick Harvey (guitariste des Bad Seeds de Nick Cave et de PJ Harvey) avaient tenu, il y a quelques années, et à leur manière, à rendre hommage au chanteur français.
Le premier, jazzman immense, et patron d'un label qui entend faire connaître aux juifs les prolongements modernes et brillants de leur ancestrale culture (la même collection rend hommage à Marc Bolan du TREX et à Burt Bacharach) a invité un ensemble d'interprètes ou de groupes américains ou étrangers à reprendre dans leur version originale (en français donc) un titre de Serge Gainsbourg. L'expérience a donné vie à un double CD composé d'une vingtaine de titres parmi lesquels on retrouve des interprètes prestigieux (Elysian Fields pour les Amours Perdues, Marc Ribot Black Trombone, les Blonde Redhead la Chanson de Slogan, Fred Frith La Ballade de Melody Nelson, Wayne Horvitz Bonnie and Clyde) ou moins connus (Mike Patton Ford Mustang, Cibo Matto Je t'aime moi non plus). L'ensemble est parfait de précision et de maîtrise et renvoie Gainsbourg à ce qu'il était : un compositeur infiniment classieux et délicat. La plupart des interprètes choisissent d'être infidèles au chanteur français et de reprendre à leur compte l'univers ambigu et pervers de Gainsbourg. Kramer, sur 69 année érotique, ajoute ainsi des cris d'enfants à la sensualité du titre. La judéité musicale du compositeur n'est pas évidente et on se doute que Zorn a voulu avant tout, en compositeur inspiré, tirer son chapeau à un homme qui a su, comme lui, infiltrer presque tous les genres musicaux en conservant, autour de son personnage, une identité, une certaine cohérence dans le ton et dans l'écriture. Parmi les grandes réussites du disque, qui en compte de nombreuses, on retiendra une formidable version totalement déjantée de l'Homme à la Tête de Chou par le percussionniste et chanteur japonais Yoshida Tatsuya et l'admirable reprise des Sucettes à l'anis de Jon pour voix et harmonium qui ferait passer la France Gall de l'époque pour une sexagénaire. Zorn reprend lui-même la surréaliste chanson Contact, titre peu connu de Gainsbourg, à la sauce expérimentale. Inquiétant.
L'ensemble est donc très séduisant et offre une réelle lecture de l'œuvre de Gainsbourg par une génération d'artistes d'avant garde. La folie de Gainsbourg et la complexité de ses compositions sont particulièrement éclairées par des musiciens qui viennent pour la plupart du jazz ou du rock cérébral new-yorkais. L'interprétation en français, avec une pointe d'accent américain, ajoute un charme sexy que n'aurait sûrement pas renié l'auteur et, pour nous français, un exotisme qui est pour beaucoup, dans l'autre sens, dans le succès du français à l'étranger.[...]
- une mention spéciale pour "un poison violent, c'est ça l'amour", par eszler balint, ainsi que la sobriété de "contact" par john Zorn
- une speciale dédicace à tous les noize terroristes avec "l'homme à la tête de chou" par Ruins
- et une autre special dédicace à Regen Control et Be Retarded avec "Requiem pour un Con" par Franz Treichler
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putain, c'est hyper joyeux...
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- Born Sleepy
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David BOWIE : EART HL ING (1997)
Sorti quelques jours après le cinquantième anniversaire de son auteur, "Earthling" marque le retour en grâce de David Bowie. Plus accessible que son prédécesseur, il garde tout de même les caractéristiques du son techno indus (jungle dirons-nous) qui ont redonné à Bowie de véritables lettres de noblesse. Earthling est donc un très bon disque, sans temps mort notable et montrant un Bowie en phase avec la réalité de son temps.
Certes, tous les titres ne sont pas à loger à la même enseigne ; "Looking For Satellites" et "Law" n'ont pas l'aura escomptée en étant trop expérimentaux et nécessitant plusieurs écoutes attentives pour véritablement saisir toute leur subtilité. Le niveau est meilleur sur "Battle For Britain" et "Telling Lies", où la voix décidemment très pop de Bowie se marie curieusement bien aux sonorités indus, fil conducteur incontestable des compositions de Bowie de 1995 à 1997. On notera également que le groupe qui accompagne Bowie est jeune et très professionnel, donnant à l'ensemble un poids supplémentaire.
De surcroît, quatre chefs d'oeuvre jalonnent le disque. Tout d'abord, "Little Wonder" qui ouvre l'album, est une merveille de vitalité et d'énergie, en étant tantôt puissant, tantôt aérien. Ensuite, "Seven Years In Tibet" est plus rock et louche vers le metal. Le refrain est taillé pour les stades même si l'ensemble est assez sombre. On notera également que ce titre a été adapté en mandarin avec un résultat surprenant et accrocheur. Rien que pour Bowie chantant en mandarin, ce morceau vaut le détour. On continue avec "Dead Man Walking" qui transcende littéralement son auditoire en étant tout simplement surpuissant et chaotique dans tous les domaines. On est totalement conquis et que dire de "I'm Afraid Of Americans", véritable incarnation du retour en grâce de Bowie. Ce titre efficace et provocateur est l'occasion de capter l'attention d'un public jeune d'autant que la présence de Trent Reznor (du groupe Nine Inch Nails) en Américain psychopathe au sein du clip ne passe pas inaperçue.
En résumé, "Earthling" est presque une réussite totale même si quelques morceaux sont difficiles à aborder. On retrouve un David Bowie avant-gardiste tout en étant populaire et pour tout dire, cela manquait sur "Outside". Ce disque donne à David Bowie une nouvelle jeunesse, puisqu'un nouveau public commence à apprécier le Thin White Duke et l'ensemble de son répertoire. Il faut dire que tous les groupes qui émergent dans les années 1990 le citent comme référence. Objectivement, cela peut aider...
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